4 janvier 2013

One Four : deux à deux font quatre


One four and Two twos John Stevens Paul Rutherford Evan Parker Barry Guy Emanem 5027

Réunis en 1978 pour une session au Riverside studios, ces quatre musiciens légendaires produisent ici une musique collective qui préfigure celle du trio Evan Parker Barry Guy Paul Lytton, trio fondé en 1983 et auquel j'ai toujours voulu joindre le tromboniste Paul Rutherford. John Stevens et ces trois invités partagent une histoire commune et on en retrouve des traces dans cet album : trois improvisations du duo Rutherford / Guy et deux du tandem Stevens / Parker. Celui-ci fut une des nombreuses incarnations du Spontaneous Music Ensemble, groupe séminal fondé par Stevens, Rutherford et Trevor Watts en 1965 et devenu le point de rencontre initial de Parker, Derek Bailey, Barry Guy, Kenny Wheeler avec ces musiciens, mais aussi des contrebassistes David Holland, Barre Phillips et Johny Dyani et des chanteuses Maggie Nicols et Julie Tippetts, etc... L'enregistrement de One Four intervient pour John Stevens sur la lancée des concerts free-jazz qu'il animait au pub de Stockwell, The Plough, plutôt que comme une variante du S.M.E. De cette session, il ne subsiste que cinq improvisations enregistrées durant le sound-check, la session proprement dite s'étant éternisée au pub du coin à écluser guiness et ales. Le label View en publia un album en 1980 sous le titre 4x4x4 qui fut réédité en 1994 par Konnex en compagnie d'un rare trio du S.M.E. avec le violoniste Nigel Coombes et le guitariste Roger Smith. Après un démarrage agressif de la contrebasse de Barry Guy caractéristique par ses sauts de registres abrupts et la violence des coups d'archet et suivi par les cymbales aériennes de John Stevens, c'est le sax soprano d'Evan Parker qui rentre en scène avec des interjections vitriolées et bruitistes qui n'appartiennent qu'à lui. Il tord complètement le cou à l'idée qu'on se fait d'une ligne  mélodique. Paul Rutherford alterne un jeu mélodique webernien et des tirebouchonnages dans l'aigu. 1,4,4 se termine après quatre minutes d'échanges animés, propulsés par le jeu de cymbales fascinant du batteur et ses roulements de caisse claire qui cognent (un peu raidement).  2,4,4, et 4,4,4 sont les véhicules de la complicité des deux souffleurs, avec Parker au saxophone ténor, entraînés par la ride virevoltante de Stevens. Le tromboniste et le saxophoniste improvisent et reprennent des idées et des motifs l'un de l'autre en complétant, anticipant ou retenant un instant chacune de leurs inventions comme si leurs extrapolations tortueuses du contenu mélodique faisaient un tout. En écoutant ces quatre-là, on se dit que la stéréo est une belle invention, elle permet de saisir dans le détail et au fil des secondes l'interaction permanente entre chacun des protagonistes. Amplifiée, la contrebasse se métamorphose en sculpture sonore sous les coups d'archets frénétiquement  très précis, voire millimétrés, de l'hyperactif Barry Guy. Son jeu sollicite une pédale de volume et effets électroniques et évolue sur un plan d'égalité avec la batterie, marquant chacun les accents en alternance avec une symétrie architecturée. Ou bien, il pousse le groupe dans une autre pulsation en faisant gronder sa basse.  À cette époque, Guy et Rutherford sont associés depuis une dizaine d'années dans le trio Iskra 1903 et dans un duo dont on peut entendre plus loin dans ce disque des extraits d'un concert révélateurs (Milan 1979). La mise en commun de leur travail sonore sur leur instrument respectif nous fait découvrir que la recherche de sons nouveaux à développé une infinité de similitudes, de complémentarités et de correspondances inouïes entre la contrebasse et le trombone, une empathie insoupçonnée. Cest dailleurs la matière de 3,4,4 qui débute dans un trio intimiste basse / trombone / saxophone significatif : il en résulte une belle osmose chambriste qui tranche avec les échanges vigoureux des autres morceaux. Les instrumentistes jouent parfois au bord du silence avec un maximum de nuances en relayant le centre d'intérêt de l'improvisation collective - la proposition sonore la plus captivante - de l'un à l'autre en focalisant l'attention de l'auditeur sur une infinité de détails dans un flux maîtrisé. Alternance de notes tenues dans le grave ou de micro-explosions dans l'aigu, contrastes subtils entre le clair et l'obscur, la vitesse immobile et des champs de fuite épars.  Dans cette pièce, John Stevens ne joue pas. La collaboration Guy / Rutherford avait commencé en 1967 dans le premier Amalgam du saxophoniste Trevor Watts avec qui Guy et Stevens jouaient fréquemment vers 1977/78 et avaient enregistré No Fear et Application, Interaction And... ces années - là pour le label Spotlite.  Ces deux albums, réédités par Hi4Head, inauguraient pour John Stevens  la résurgence du free jazz dont le SME tendait à se distinguer de ses poncifs par la plus grande démocratie musicale possible. Cela implique qu'il n'y a plus de "solistes" et de rôles hiérarchisés au sein du groupe.  Chaque membre du groupe est libre de jouer ou de faire silence quand bon lui semble, de se porter à l'avant ou de jouer en retrait, de suivre ou de contredire. Avec le talent superlatif de ces quatre amis, on est médusé par cette complicité volatile, insaisissable  qui s'exprime dans l'indicible. Rutherford et Parker, Guy et Stevens captent les moindres nuances de jeu des autres et le retraduisent instantanément. Des changements de cap qui s'expriment naturellement en une fraction de seconde chez chaque protagoniste comme par télépathie. Il y a donc dans ce quartet une écoute phénoménale de tous les instants : c' est la conséquence d'une pratique intensive de l'improvisation libre basée sur la disponibilité totale. On a accusé certains free-jazzmen de jouer n'importe comment, mais quand on écoute One Four comparativement ces assertions ne sont pas sans fondement. Le discours de chacun des quatre improvisateurs peut être suivi à la trace car la balance de chaque instrument et leur répartition dans lespace permet une grande lisibilité. 4,4,4 qui dure plus de 18 minutes, est l'occasion d'intégrer les acquits du trio de 3,4,4 dans des échanges volatiles encore plus concentrés, aiguillonnés par les implosions de la colonne d'air de Parker (triple détachés combinés avec une superpositions de doigtés fourchus). Imperturbable, Rutherford ne se départit pas de son lyrisme quasi-sériel qui fait chanter le pavillon du trombone avec un flegme tout britannique au-dessus de l'avalanche. Dans cet album, Stevens chante jusqu'à évoquer les chants de pygmées avec des yodels caractéristiques (cfr vers 13'20"). Et dans les duos italiens avec le contrebassiste, Rutherford se révèle le vrai Chet Baker de la coulisse et son Houdini de l'instant inventé.
Bien que je nai jamais entendu ce 4X4X4 à sa sortie en 1980, jai toujours pensé, dès que le trio Parker / Guy /Lytton sest formé, que le regretté Paul Rutherford était limprovisateur le plus indiqué pour se joindre à eux et spécialement à Evan Parker. Le lyrisme, linteraction des deux souffleurs et leur complicité sont uniques. Les deux autres témoignages enregistrés de leurs concerts communs rencontrent mon histoire personnelle. Le troisième est ce concert avec Anthony Braxton et les deux londoniens publié par Leo Records en 1994. J’étais présent lors du concert en trio avec Paul Lovens à Londres en 1985 lors du premier festival Incus et qui figure dans le double album produit par Paul Lovens, The Ericle of Dolphi sur le label Po Torch (PTR JWD 13/14). Rutherford remplaçait Alex Schlippenbach, alors blessé suite à un accident de roulage. Lautre concert qui occupe les faces 1 et 2 de ces plaques magiques nous révèle un quartet avec Parker, Rutherford,  David Holland et Paul Lovens en 1975 à Berlin. Comme Evan et Paul sont les deux souffleurs préférés de Paul Lovens et que leurs contributions à l’évolution de la musique improvisée et de la pratique de leur instrument sont primordiales Paul Lovens a intitulé cet album The Ericle of Dolphi . Il fait ainsi allusion  à l'Oracle de Delphes et à cet extraordinaire saxophoniste, clarinettiste et flûtiste, Eric Dolphy, lequel révolutionna la pratique du jazz en profondeur en reconsidérant les structures harmoniques et lutilisation du rythme en relation avec le développement mélodique en relation avec ces structures. Cest lorsquil découvrit Eric Dolphy que Paul Rutherford initia sa recherche et qu’alors il entraîna à sa suite Trevor Watts, John Stevens et Barry Guy successivement. Lovens exprime sans doute le sentiment que Paul Rutherford figure comme une sorte doracle pour lui et beaucoup dautres improvisateurs. Comme Dolphy a pu l’être quand il se joignit aux groupes de Charlie Mingus, Ornette Coleman et John Coltrane en 1960-61. Cest lors de cette soirée londonienne du festival Incus 1985 (Arts Theatre Club, Great Portland Street dans Soho) que jai demandé à Paul Rutherford de se joindre au trio Parker / Guy / Lytton dans un festival que jorganisais en août 1985. Lorsqu'en 1995  Martin Davidson a relancé son label Emanem, jai insisté auprès de lui pour quil publie ce quartet Parker / Rutherford / Paul Lytton / Hans Schneider enregistré par Michaël W Huon, le preneur de son de Was It Me, le légendaire duo des deux percussionnistes Paul Lovens et Paul Lytton. Cest ainsi que lalbum Waterloo 1985 / Emanem 4030  vit le jour. Un seule improvisation de plus dune heure où toutes les possibilités des échanges sont investies avec autant de logique, de spontanéité et de lyrisme. Un degré dexcellence supérieur à One Four qui était, faut il le rappeler, une balance, un soundcheck avant un enregistrement qui neut en fait jamais lieu. Waterloo 85 a une puissance et une unité que le quartet de One Four aurait atteint si cela avait été devant un public. John Stevens était légendairement reconnu pour avoir emmené vers la réussite  des groupes dun jour dans des concerts uniques. Les 13 minutes en duo avec Parker qui clôturent l'album sont la quintessence (Quintessence Emanem 4217 et Corner To Corner/ The Longest Night Ogun OGCD 022/023). 
Il est donc grand temps quon réédite the Ericle of Dolphi.



Paul Rutherford  Solo in Berlin 1975  improvised trombone solos Emanem 4144.


Il aura fallu attendre la disparition du tromboniste pour entendre ces deux concerts berlinois enregistrés par Jost Gebers lors des éditions 1975 du Workshop Freie Muziek, le 31 mars et du Total Music Meeting, les 7 et 8 novembre. Ce cédé contient des inédits, sauf les 5 minutes 22 ‘ de Berl in Zil. Cette plage se trouve dans la compilation For Example (FMP 3-LP R123), un coffret trois disques de 1978, publié à l’occasion du dixième anniversaire du Workshop Freie Muzik.

Des spectateurs venus pour un autre groupe à l’affiche chahutèrent le concert du TMM, comme cela arrivait souvent à l’époque. Cet enregistrement complète parfaitement « The Gentle Harm of the Bourgeoisie », le légendaire album de Paul Rutherford, considéré par beaucoup (Derek Bailey, John Zorn, Steve Beresford, Gérard Rouy, Gunther Christmann, George Lewis, John Litweiler) comme étant une pièce à conviction incontournable.  Malheureusement pour Paul, Gentle Harm a été trop peu disponible. Le présent solo berlinois de Rutherford, alors au sommet de sa créativité, n’aurait pas déparé le catalogue FMP - SAJ. Paul a essayé en vain de le publier de son vivant. On le comprend aujourd’hui fort bien. Les différents morceaux des deux concerts s’enchaînent comme deux suites, rendant ce document encore plus pertinent. On l’entend jouer simultanément des cordes d’un piano dans deux plages. Ce qui me frappe encore aujourd’hui, c’est l’extraordinaire inventivité tous azimuts : le timbre, l’articulation, la vocalisation de l’instrument, les intervalles, la suite dans les idées et la surprise permanente. Une voix unique. Après plus de trente ans, on revient toujours à ses improvisations merveilleuses sans se lasser. Hautement recommandable et une inspiration pour les praticiens de l’impro-libre.
Note suplémentaire : A mettre sur un même plan que la réédition récente du Steve Lacy Solo au Chêne Noir "Avignon and After par Emanem (5023). Au concert historique du saxophoniste disparu (1972), Emanem a ajouté un extraordinaire concert Berlinois de 1974 avec la suite de Clangs, enregistrée à la même Akademie der Künste au Workshop Freie Musik du 14 avril 1974.


AGiiiR  André Goudbeeck Christine Wodrascka Lê Quan Ninh Peter Jacqmyn free elephant 010



Le label de Wuppertal, animé par l’excellente violoniste Gunda Gottschalk, pratique la synergie au-delà des frontières. Leur CD Deep Music rassemblait les contrebassistes Peter Kowald, William Parker et Peter Jacquemyn. Un autre présentait les débuts du groupe belgo-allemand de Mike Goyvaerts, Jacques Foschia, Christoph Irmer et Georg Wissel (Canaries on The Pole) toujours en activité onze ans plus tard. Car chez Free Elephant on investit dans le durable, l’improvisation, musique de l’instant par excellence, n’est pas un feu de paille. Plutôt une réserve de braise, des foyers toujours en vie quelque soit le climat ou les intempéries. C’est bien la forte impression que nous fait la musique de ce quartet belgo-français. Le lutin hexagonal de la percussion libérée, un saxophoniste alto extraordinaire et trop méconnu, une des pianistes les plus affirmées depuis … déjà longtemps et une force de la nature de la contrebasse. J’écris belgo-français, bien que Goudbeeck soit hollandais et qu’il ait joué longtemps avec Willem Breuker. Mais habitant en Belgique dans le nord du pays, il y a été tellement impliqué depuis des décennies, entre autres, dans le festival Free Music à Anvers et les activités du WIM, qu’il « est des nôtres ». Le nom du groupe AGiiiiR pour André Goudbeeck 4, les 4 iiii pour chacun des individus qui le compose et le R de recherche, révolution, radical etc… Ce quartet est un bel exemple d’improvisation radicale unissant des personnalités certes différentes en un véritable territoire commun. Deux à deux, les tandems André Goudbeek / Peter Jacquemyn et Christine Wodrascka / Lê Quan Ninh s'associent et font quatre. Goudbeeck met la colonne d’air au bord du gouffre : éclats, rengorgements, transformation de la matière, stries et fractures dans le son, apnée de l’écriture automatique. Lê Quan réinvente la notion de percussion en ouvrant l’espace et en évitant les facilités. Wodrascka démantibule la géométrie du clavier et des cordes vibrantes. Jacquemyn met du liant dans les interstices et fait gronder le ventre du gros violon. Je ne vais pas vous faire le coup de la musique organique, devenue un lieu commun de l’écriture chroniqueuse. Mais, absolument, nous sommes ici au cœur d’une vie intense, d’un don sans arrière-pensée et d’une relation désirée avec la nature hors de la main de l’homme, ensauvagée. Une interpénétrabilité subtile des champs sonores de chacun en maîtrisant la quadrature du cercle rythmique. On évite les effets question – réponse / signes de la main pour s’engager dans sa quête en se tournant de temps à autre vers le voisin. L’écoute ici n’est pas singée mais intériorisée pour le meilleur et le pire. On a droit le plus souvent au meilleur ! La troisième plage  est l’occasion d’une sortie d’André à la clarinette basse qui change le son du groupe. Ninh multiplie alors les rythmes, joués sèchement, avec fracas. Cet enregistrement donne vraiment l’envie d’écouter AGiiiiR en chair et en os. On peut inclure dans ma présente chronique quelques phrases entières du texte précédent.Très recommandable et à écouter sans modération.
Jean Michel Van Schouwburg 


Rhön Ensemble 2 INCQ. NurNichtNur.



Voici un enregistrement unique en son genre rassemblant dix improvisateurs rhénans parmi les plus impliqués depuis une trentaine d’années. On a du mal à croire qu’il est entièrement improvisé lorsqu’on découvre l’extraordinaire ordonnancement des sons du deuxième morceau : un jeu de passe-passe où chacun fait à tour de rôle très brièvement de courtes interventions ponctuelles (d’une à quelques secondes) en se répondant l’un à l’autre. Qu’importe ! Il y a dans cette pièce une telle variété de climats qui s’interpénètrent qu’on l’inclurait volontiers dans une anthologie consacrée à l’improvisation libre. Le fait de savoir que cet enregistrement fut capté lors d’un seul concert à Rhön ajoute encore  du crédit au réel savoir faire de cet orchestre. L’Ensemble 2 INCQ. réunit des pointures de l’improvisation dont la notoriété est restée modeste. Je l’ai déjà écrit, la Rhénanie du Nord recèle un nombre extraordinaire d’improvisateurs de haut vol dont la qualité n’a rien à envier à ceux de Berlin ou du Londres de ces dernières années. La meilleure preuve : cet enregistrement à dix qui n’a aucun équivalent à ma connaissance. Organisés par paires d’instruments : deux percussions, deux contrebasses, deux anches, ou d’affinités : guitare électronique/ live electronics, voix/ flûte à bec, les musiciens se focalisent sur le son d’ensemble à l’exclusion de solos ou duos appuyés comme dans la tradition du jazz. Tout est focalisé dans la dimension orchestrale avec une esthétique proche de la musique contemporaine. Des compositeurs auraient été très fiers d’avoir écrit ou dirigé ces six pièces dont les deux plus longues font un peu plus de 16 et de 22 minutes. Peu importe de savoir si c’est écrit, dirigé ou improvisé. C’est le résultat qui compte et il est optimal. La virtuosité réside dans leur formidable entente et dans l’agencement des interventions individuelles. La leçon du Pierrot Lunaire de Schönberg actualisée. Il y a une grande familiarité parmi les musiciens dont certains collaborent depuis leurs débuts, il y a fort longtemps, quand nous déferlions au festival de Moers voisin. Les contrebassistes Georg Wolf et Ulrich Philipp forment un superbe duo (Tensid / NurNichtNur) de même que Michael Vorfeld et Wolfgang Schliemann, les deux percussionnistes (Alle Neune : Rheinländer Partie/ Creative Sources). Schliemann et le clarinettiste / saxophoniste Joachim Zoepf, qui officie à la production de l’album, sont des inséparables (Zweieiige Zwillinge/ NurNichtNur). Ulli Böttcher aux live electronics/ sound processing et le guitariste « endangered » Hans Tammen - un des rares « couchistes » qui évite soigneusement le cliché Keith Rowe et Fred Frith de l’ époque « on the table approach » des années début 80 - interviennent toujours avec discernement dans cet univers acoustique. Il y a encore Dirk Marwedel, un spécialiste du sax sopranino, la flûtiste à bec Margret Trescher et la chanteuse Marianne Schuppe qui chante parfois en français. Vous chantez en allemand, vous ? Vous devriez ! Un vrai régal. Une nouvelle fois, l’incontournable label NurNichtNur a encore frappé.
 J-M VS 

1 commentaire:

  1. cher lecteur
    je m'apprête à mettre en ligne un texte sur Paul Rutherford, publiée par Improjazz suite au décès de Paul en 2007. Prévues aussi un texte sur Steve Beresford avec interview....et sans doute le texte sur le Spontaneous Music Ensemble et John Stevens en plusieurs parties ( + de 45 pages format word) sans compter les illustrations. Ces textes sont parus chez Improjazz

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